Chapter Two ; Chapter Two 2.0 : PALM TREES ALSO DIE
17 novembre 2023 / 2 mars au 25 janvier 2024
Palm Trees Also Die est une exposition consacrée à la nation Cahuilla, protectrice et gardienne des oasis des déserts occidentaux.
Ce deuxième chapitre du cycle inaugural des expositions de THE ELEMENTAL poursuit l'exploration de l’hypothèse Gaïa à travers une écriture visuelle, sensible et performative. Ce projet vise à tisser un roman imaginaire collectif autour de cette hypothèse formulée par James Lovelock et Lynn Margulis dans les années 1970. Selon cette théorie, Gaïa se définit comme un super-organisme vivant et autorégulateur, capable de maintenir un équilibre favorable à la vie. Cette perspective nous invite à remettre en question les paradigmes hérités de la Modernité et à repenser nos relations avec l’environnement et les interdépendances qui unissent toutes les formes de vie.
La Terre n’est pas une simple toile de fond pour nos actions ; elle est un acteur essentiel de l’histoire humaine, indissociable de notre existence, en dépit des postulats modernes. En tant qu’organisme vivant, Gaïa réagit à nos actions à travers des « boucles de rétroaction », un phénomène particulièrement frappant dans les manifestations du changement climatique et des catastrophes environnementales. Cette interdépendance met en lumière la fragilité de la Terre, une fragilité qui, en réalité, reflète avant tout la nôtre.
Après un premier chapitre axé sur les quatre éléments fondamentaux, ce deuxième volet place le palmier au cœur de l’exposition. Ce choix revêt une symbolique forte, notamment dans la vallée de Coachella, berceau du Washingtonia Filifera – appelé Máwul dans la langue Cahuilla –, le seul palmier endémique des déserts californiens.
© Christopher Cichocki
The Gaia hypothesis
Chapter One ; Chapter One 2.0 Earth / Fire / Water / Air
Du 15 octobre 2022 au 21 janvier 2023
THE ELEMENTAL a dévoilée son exposition inaugurale L'Hypothèse Gaïa - Chapitre Un : Terre / Feu / Eau / Air, le 15 octobre 2022. Cette première édition rassemblait des œuvres de Cristopher Cichocki, Laura Grisi, Helen Mayer Harrison & Newton Harrison, David Horvitz, Caroline Le Méhauté, Angelika Markul, Ana Mendieta et Radenko Milak.
Dans sa version 2.0, récemment enrichie, l’exposition s’ouvre à de nouvelles créations signées Francis Alÿs, Alice Aycock, Aaron Giesel, Marie-Luce Nadal et Benoît Pype. Cette seconde itération marque l’accomplissement du premier chapitre d’un cycle mêlant écriture collective, art visuel et performance, structuré autour de l’idée de l’intrusion de Gaïa.
À propos de l'Hypothèse Gaïa
Formulée en 1971 par James Lovelock et Lynn Margulis, l'hypothèse Gaïa postule que la Terre soit un super-organisme vivant, auto-régulé, reposant sur un équilibre subtil entre ses différents composants. Ce concept invite à une relation davantage consciente et sensible au monde, suggérant que chaque être fait partie d'un tout vivant qui dépasse la simple somme de ses éléments et ne peut être saisi qu’à travers l’interconnexion des relations.
Le premier chapitre de l’exposition explore cette hypothèse à travers les quatre éléments fondamentaux : Terre, Feu, Eau et Air. Ce parcours interdisciplinaire réunit 14 artistes internationaux, mettant en dialogue des œuvres emblématiques de l'art terrestre des années 1970 avec celles d'une nouvelle génération, et offrant ainsi une réflexion sur la complexité des éléments et des forces naturelles qui façonnent notre environnement vivant, en constante mutation face aux enjeux du changement climatique.
© Christopher Cichocki